Parquet flottant
Touché mais pas collé !
Facile à entretenir, accessible pour des petits budgets, le parquet flottant est un « best-seller ». Chêne, hêtre, teck… le choix des essences de bois noble est vaste. Reste que sa pose nécessite de respecter certaines règles. A défaut il peut devenir votre pire cauchemar !
Belle acquisition que cet appartement, mais le sol laisse à désirer ! Une rénovation s’impose avec ce carrelage qui ne ressemble à rien. Pour donner un coup de fraîcheur, une ambiance cocooning, le parquet flottant est une bonne piste. Et cela tombe bien qu’il y ait du carrelage car ce revêtement ne se pose pas directement sur le sol mais plutôt sur un matériau existant et de façon flottante. Autrement dit, il se pose sans fixation ni clous, ni colle. Composées de trois couches de bois, les lames du parquet sont emboîtées et posées sur une sous-couche isolante. Côté budget, il est moins cher que le plancher en bois massif : le prix par m² varie entre 15 et 120 euros contre 39 à 200 euros le m². Reste qu’il ne faut pas hésiter à mettre le prix, notamment pour les pièces de grandes surfaces ou celles qui subiront un passage intensif. De plus un parquet de mauvaise qualité sera fastidieux à poser et se détériorera rapidement. ll faut donc faire le bon choix : un parquet résistant à l’abrasion, à la pression ou encore au cisaillement.
Attendre 24 heures après achat avant de poser son parquet !
C’est l’heure de la pose ! Trop content de contempler ses lames prêtes à embellir son salon, mais il va falloir attendre 24 heures avant de se mettre « à quatre pattes ». Car il ne faut jamais poser un parquet le jour de son achat afin de laisser le matériau prendre la température de la pièce. Attaquons donc par la pose de la sous-couche : celle-ci doit être installée perpendiculairement au parquet sur un sol propre et régulier (un sol irrégulier entrainera des déformations). Certains parquets sont fournis avec une sous-couche intégrée, mais il est fortement recommandé d’en rajouter une, que se soit acoustique ou thermique. Pour démarrer la pose, il faut choisir un mur droit en prenant soin de bien caler la première rangée qui sera la base de travail. Chaque rangée supplémentaire devra être tapotée avec la cale de frappe afin de s’assurer d’un clipsage parfait des lames. Pour éviter les découpes ambiguës pour la dernière lame, il est conseillé de réaliser un calepinage, c’est-à-dire un montage à blanc. Un espace de dilatation de 5 mm minimum est nécessaire à chaque extrémité des murs ou portes, montants… Le parquet doit rester libre et cet espace est à respecter impérativement. Condition sine qua non pour que celui-ci reste flottant et non bridé, d’où son appellation. Pour finir, il faut laisser le parquet se reposer 24 heures avant de disposer les plinthes de finitions et les seuils de portes. Ainsi il aura le temps d’épouser pleinement le sol, ce qui évitera les écarts entre les plinthes et le parquet. Ça commence à sentir bon le « sapin » !
Frédéric Pelleray
Exergue
Le prix par m² varie entre 15 et 120 euros contre 39 à 200 euros le m² pour du bois massif
Quelques astuces pour une réalisation à la perfection !
L’achat du kit de pose comprenant un tire lame, cales de frappe et cales de dilatation reste indispensable. Pour la réalisation des découpes aux formes complexes, il est recommandé d’investir dans un outil indispensable : le copieur de forme qui permet d’obtenir des résultats de découpes parfaites.